dimanche 29 août 2010

El Amine s'expose a Dar Wabi



Ahmed El Amine est gourmand de la vie, et tout, dans ce pays d’Azemmour y est meilleur qu’ailleurs, il ne se nourrit pas seulement de ce que la nature bienveillante lui offre, de ces poissons, ces soles ou ces sardines qu’il affectionne particulièrement, il nourrit son regard des couleurs de la ville, de sa vie, et il interprète dans ses contes l’amour.
Les figures géométriques qui composent ses toiles les plus récentes touchent la sensibilité et évoquent un amour universel, celui de la mère à l’enfant, des amants unis ou enlacés, à peine devinés, comme pour respecter l’intimité des sujets. La féminité, codée et sensuelle est largement représentée, mais ce qui touche le regard c’est l’harmonie du tout, l’union dans ce sentiment profond. L’amour heureux, la joie dans l’expression de la tendresse, la paix et le bonheur transpirent de ses toiles. 
L’audace des couleurs vives qu’il utilise pour la première fois, le vert, le rose, le jaune citron, et le bleu, juxtaposées, contrastent avec la sagesse de ces aplats réguliers. D’autres toiles, aux couleurs plus fondues, plus discrètes, expriment les mêmes formes. Le tout étrangement se pose sur la toile de manière à créer un équilibre, une union profonde et durable. Le plaisir est ressenti, plaisir de peindre et de partager cette joie dans une expression "belle" et authentique.  La peinture est comme l’homme, calme, vivante, souriante, accueillante et maîtrisée.  Chaque tableau est le paragraphe d’une histoire disponible pour tous, car sa peinture est accessible. Elle est "offerte" et ne sert simplement qu’à être ressentie, même si, ici ou là, les avertis penseront aux Demoiselles d’Avignon ou encore au Déjeuner sur l’herbe.Trois éléments importants composent son action créatrice: Le mental, car Ahmed médite, ressent et pense ses peintures. La manipulation, qui est la technique et la matière. Le sentiment, troisième élément. 
L’œuvre se révèle quand ces trois éléments trouvent leur équilibre. 
La peinture arrive d’elle-même, elle impose son action, comme une évidence.......


musique

soir d'été, fin aout au creux du patio frais
soirée magique  pleine de spirualité 
poésie du Melhoume sur des accords de Oud ...
Abdelmajid RAHIMI  Genbrrri et Melhoume
Ahmed RIFKI  au "Oud"
Laarbi BOUTAFI  au Violon